Le FIST au Lieu-Commun !

Présentation de l’équipe et du lieu :

L’aventure de la promotion de l’art contemporain est dûe à la création tout d’abord d’une collaboration bien pensée !
La structure est le résultat de la mutualisation de 3 associations crées à la fin des 90’s : Alaplage, Annexia et Volk System dont le principe était de collaborer de manière ponctuelle sur des projets transversaux, qui ont toutes 3 fusionnées pour devenir Association Plan 9.
Aujourd’hui, l’association est composée d’un directeur artistique, d’une directrice administrative ainsi qu’une chargée de communication et d’un régisseur général. Bien sûr, le bon fonctionnement est assuré par le bureau composé de trois personnes mais aussi le conseil d’administration, ce dernier composé de 5 personnes. La structure dispose donc d’une équipe de 12 personnes déterminées à promouvoir l’art spécialement contemporain.

C’est dans une ancienne chemiserie de 1000 m2 dans les faubourgs de Toulouse, avec ses 450 m2 consacrés à l’exposition, ses ateliers d’artistes, son atelier d’enregistrement sonore et son appartement de résidence qu’une démarche bien spécifique s’est développée, tout entière consacrée à l’art contemporain.
Parmi les offres culturelles on peut y retrouver des expositions, des concerts, des résidences d’artistes, des workshops mais aussi des performances, des rencontres ou encore des conférences.
Mais Lieu-Commun c’est aussi une énorme promotion d’artistes en France mais aussi à l’étranger, grâce notamment aux productions d’œuvres, l’édition des livres, des dvd, des multiples, des disques.

Le Festival International de STickers du 23 février au 02 mars !

Crédit photo : Florence Vincent

Un petit zoom sur le concept du FIST :

Les invité.e.s sont les membres du « Toulouse Slap » qui organisent chaque année le Festival International de STickers, l’occasion pour la structure de porter un coup de projecteur sur une pratique urbaine graphique qui se développe en marge des pratiques d’aujourd’hui, pourtant reconnue du street art mais pas de l’art dogmatique.

« Le sticker est une culture marginale qui se développe à l’échelle internationale, alliant cultures urbaines avec l’édition et contextualisation de l’oeuvre dans le territoire, le sticker redonne une place à un piratage de la ville »

« À l’heure où le graffiti est apprivoisé par le politique, décore la ville de fresques autorisées participant ainsi au mouvement de gentrification des zones urbaines occidentales, le sticker reste économique et permet une large diffusion d’un geste simple et efficace : à nuisance moindre que la bombe mais impact visuel dans la ville. »

Le sticker est un dérivé de l’affiche et véhicule à la fois, messages politiques, publicités de marques et bien sûr signes d’artistes. Il est plus divers que le graffiti qui reste une forme artistique accrochée à un traditionnalisme fort (référence directe aux formes inventées il y a 40 ans par les auteurs originels depuis les quartiers pauvres New-Yorkais).

Le sticker, s’il est urbain, a une histoire plus courte et s’adapte aux formes numériques de communication en inondant les réseaux de ses formes, son intrusion dans l’espace urbain se fait de façon plus furtive. Le sticker porte en lui le parfum de l’enfance et de la collection d‘images mais aussi une dimension plus complexe quant à son inscription dans la ville qui n’est pas sans rappeler les enjeux de visibilité politique.

Le sticker par sa légèreté physique et sa capacité à véhiculer des messages est un des médiums les plus adaptés aux évolutions urbaines actuelles et Lieu-Commun en a bien saisi les enjeux !

Dans le cadre du FIST, Lieu-Commun se montrera porteur d’une collection de 100 stickers commandés aux artistes du champ de l’art contemporain.

Vernissage le 22 février à 19h

Quelques photos prises ce soir-là :
Crédit photo : Florence Vincent
Crédit photo : Florence Vincent
Crédit photo : Florence Vincent
Crédit photo : Florence Vincent
Crédit photo : Florence Vincent
Crédit photo : Florence Vincent
Crédit photo : Florence Vincent
Crédit photo : Florence Vincent
La présentation du programme :

• CONFERENCE •

Prologue du festival, une rencontre est organisée à la librairie Terra Nova (18 Rue Léon Gambetta, 31000 Toulouse) le 31 janvier à 19h avec Zvonimir Novak. Professeur d’arts appliqués, journaliste spécialiste de l’imagerie militante et gros collectionneur de stickers et affiches politiques, il est l’auteur de «la Lutte des signes: 40 ans d’autocollants politiques». Il évoquera également son nouvel ouvrage «Le grand cirque électoral. Une histoire visuelle des élections et de leurs contestations».

• EXPOSITIONS •

– Galerie 22M2 –
22M2 est une galerie d’art urbain qui s’inscrit dans une démarche de découverte des figures artistiques émergentes du street art à l’échelle nationale et internationale. Première collaboration entre le collectif Toulouse Slap et 22M2 pour cette 5ème édition du Festival International de Stickers à Toulouse et pour l’occasion l’exposition réunira 10 artistes : E57E, Ekiem, Mikoz, The Smerg, Dowgboy, Agathe, No Hash, Skazoo, Arthur Plateau, Neko le vandale. Différentes techniques seront représentées sur un format et un support unique à découvrir du 15 février au 07 mars 2020.

• ATELIERS •

– Sérigraphie – le 09/02/2020
Retrouvez une formule sur mesure pour découvrir l’univers de la sérigraphie. Vous serez accueillis dans une ambiance conviviale dans les locaux de TLSE SLAP et encadrés par ceux qui ont imaginé et développé ce lieu. Ce temps fort est principalement dédié à la découverte de la sérigraphie, avec une approche sur du sticker.
–> Atelier de sérigraphie spécial « Stickers ».

– Détournement d’Affiches – le 08/02/2020
Le collectif La Lucarne vous propose des ateliers pour comprendre comment, par le détournement, l’analyse et la déconstruction, l’affiche de communication s’adresse à eux. Comment et pourquoi les techniques de marketing fonctionnent, comment s’en extraire et surtout comment apprendre à créer et valoriser son propre message. Les thèmes de réflexion sont adaptés selon les types de public.
Le samedi matin de 10h00 à 12h30, atelier plastique pour les 8-13 ans, qui aura comme objectif l’analyse et le détournement d’images publicitaires. Maximum 9 participants.tes.
L’après-midi de 14h à 17h, atelier adultes sur grandes affiches.

• PROJECTIONS •

En écho au projet de réaménagement urbain TESO, est proposée une projection de deux documentaires autour des questions des transformations urbaines et de la gentrification, afin de questionner notre rapport à l’urbain et nos manières de se rapporter aux territoires physiques que sont nos quartiers.

le 19/02/2020 à 17h
Trouble # 12 : There Goes the Neighbourhood — 32:12 — Anglais sous-titré français

le 21/02/2020 à 17h
Trouble # 13 : Defend the Block — 32:12 — Anglais sous-titré français

Une médiation libre !

Le vernissage a attiré énormément de monde. Il était difficile de circuler en les murs et si l’intérieur était plein, l’extérieur n’était pas plus délaissé et servait de lieu d’échanges autour de l’exposition révélée aux publics.
Il me semblait que divers publics étaient présents : un public habitué pour la moitié tandis que l’autre se compose de curieux.se . La moyenne d’âge était aux alentours de 25 ans : peut-être un mélange du public intéressé par cet art et un autre plus habitué aux ateliers coûteux du lieu. Cependant, les activités/ateliers proposé.e.s dans le programme du FIST sont pour la plupart à inscription obligatoire et en petit comité (8 parsonnes maximum) dont le prix est libre à partir de 4 ou 8€ selon les événements.
Lors du vernissage et après la présentation générale, la visite de l’exposition et de sa centaine d’œuvres se fit libre, laissant le temps à chacun.e d’admirer ce qui lui plaisait. Certaines œuvres étaient disposées en catégorie comme « Politiques et militants » ou encore « Rock 80’s ».
Ce fut l’occasion à chacun.e de se remémorer des souvenirs d’une culture commune comme celle des dessins animés, d’admirer le travail des artistes mais aussi d’échanger sur cela autour d’un verre ou plusieurs.