Graphéine, une balade artistique au sein des lieux culturels de Toulouse
Graphéine est un festival qui met en avant, pendant quelques semaines, les lieux artistiques et culturels de Toulouse. Du 6 novembre au 20 décembre, l’association PinkPong propose un festival d’arts graphiques qui occupe les lieux culturels de Toulouse et sa métropole. Pour sa 10ème édition, le festival s’attache à quinze lieux qui créent des expositions autour du thème des arts graphiques. Les artistes présentent différentes pratiques contemporaines de dessins à travers des scénographies intéressantes et originales. La sérigraphie, la création numérique, l’édition et la bande dessinée sont mis à l’honneur dans le but de découvrir ces pratiques et d’établir une réflexion sur la relation de ces arts à l’art contemporain à travers des rencontres, des performances…

Identité Visuelle : Margot Criseo
LA MÉDIATION DE L’ÉVÉNEMENT
Cet événement propose d’une part de visiter les lieux de façon autonome, d’autre part de visiter les lieux grâce à des cars mis à disposition pour accéder aux espaces excentrés et plus difficiles d’accès. Trois parcours bus différents étaient proposés sur une demi journée.
Mais il y avait aussi des manifestations ponctuelles dans les ateliers tels que des médiations, des vernissages, des concerts qui permettent des moments de rencontre et d’échange avec les commissaires d’expositions, les artistes et les autres acteurs du festival.

Crédit Photo : Manon Morati
MON EXPÉRIENCE
C’est à travers le parcours bus 3 que j’ai expérimenté ce festival et découvert des établissements culturels et artistiques à Toulouse. Le samedi 30 novembre, j’ai pu visiter le Château d’Eau, le BBB centre d’art, le Lieu-Commun, le centre d’art nomade et la Fondation Ecureuil. Dans chacun de ces espaces, un acteur culturel (médiateur, commissaire d’exposition, artiste) accueillait le groupe et présentait l’exposition ainsi que l’établissement. Chaque médiation était différente autant par la présentation que par la façon dont l’exposition était conçue. De ce point de vue, c’est intéressant de découvrir diverses scénographies et médiations car ça permet une réflexion sur la création d’une exposition. Les échanges avec le public et les médiateurs étaient un point fort pour l’appréhension et la compréhension des expositions mais aussi pour discuter d’autres expériences artistiques et culturelles.
Le point faible de cette forme de médiation est le grand groupe. J’ai pu accéder à des lieux dans lesquels je ne serais pas allée s’il n’y avait pas eu ces cars, mais cette mise en place inclut qu’il y a beaucoup de personnes qui assistent aux expositions et aux médiations. De plus, la circulation se fait plus difficile dans les lieux d’accueils, il y a moins d’écoute des spectateurs et une attente plus longue pour le déplacement d’un lieu à un autre. L’organisation d’une visite est plus compliquée, d’autant plus que les établissements qui nous accueillent ne sont pas toujours très grands. Cela enlève l’indépendance que nous pouvons avoir lorsqu’on visite une exposition. J’aime pouvoir aller à mon rythme, être isolée pour m’imprégner de ce que je vois, ce que je n’ai pas pu avoir dans cette forme de médiation.