L’œuvre sœur dans un musée d’art moderne
Au Musée d’Art Moderne et Contemporain de Saint Étienne, un drôle de jeu mobile intrigue les visiteurs depuis juillet 2020 : Trouve ton œuvre sœur !
Créé d’abord pour les mobiles, il est également accessible sur PC.
Un outil de médiation durant la visite
Le but de ce jeu était tout d’abord d’attiser la curiosité des plus jeunes avec un petit quizz de personnalité, contenant des questions telles que :
Pour une soirée film, tu préfère …?
ou encore
Si tu étais une force naturelle, tu serais …?
A la fin de ce questionnaire, notre jumelle du musée nous est révélée, et le joueur a la possibilité de prendre un selfie avec son œuvre sœur et de le publier sur Instagram avec la mention #oeuvresoeur. En effet, les 2 meilleurs selfies de l’année sont récompensés par un concours, dont les règles sont disponibles sur le site du jeu.
En attisant la curiosité et associant notre propre personnalité à une œuvre, cela intrigue et donne envie de la trouver, en déambulant dans le musée et découvrant d’autres œuvres en chemin.
Et pendant le confinement ?
Bien évidemment, durant la période actuelle, il est assez difficile de pouvoir se promener dans un musée, mais le jeu est tout de même toujours disponible. Il a été pour ma famille est moi-même un prétexte pour jouer et découvrir de nouvelles pièces artistiques, dont on n’avait pas forcément connaissance avant. De plus, n’ayant pas la possibilité de voir l’œuvre en direct, nous avons pour la plus part fait de recherches sur cette dernière.
Un jeu malin, mais résultats mitigés
Ayant été voir le hashtag sur Instagram, j’ai été plutôt déçue de constater qu’il ne contient que 18 publications, dont 10 ont été faites par le musée. S’il est vrai que la fermeture des musées pour raisons sanitaires n’a pas aidé, cela fait peu de participations. Cela étant, l’idée est assez intéressante, compte tenu du fait que l’ont entend souvent dire que les plus jeunes ne s’intéressent plus aux musées. En jouant sur des codes que la jeune génération connait et assimile, le musée se « dépoussière » un peu de son aspect très académique et revêt un visage plus avenant, plus jeune.