Le concert des Toy Dolls au Bikini !

Crédit photo : Le Bikini

Une rapide présentation de la structure et de son évolution :

Sur leur site, on peut voir un rapide historique rappelant qu’au début, le Bikini n’affichait que quelques groupes par mois. En effet, il est inscrit que le 25 juin 1983 ouvre à Toulouse, en bord de Garonne, une ancienne boîte de nuit qui se distingue très vite en accueillant des concerts. De 2 ou 3 groupes par mois, le rythme passe progressivement à une quinzaine de concerts mensuels, parfois à 5 ou 6 par semaine.
Au fil des ans, le Bikini devient une des salles de concerts les plus célèbres de France, et s’impose comme une étape incontournable des tournées nationales et internationales. C’est aussi un révélateur pour nombre d’artistes qui y feront leurs début comme les Rita Mitsouko par exemple, ou encore Korn.
Pour de rapides statistiques montrant l’évolution du lieu :
– De 1983 à 2001, le Bikini accueille plus de 5 000 groupes
– Sur la période 2001/2007, l’activité du Bikini sera maintenue à bout de bras et quelques 500 concerts organisés dans différentes salles (car en reconstruction)
Le 21 septembre 2007, le Bikini ré-ouvre enfin ses portes, troquant les bords de Garonne pour ceux du Canal du Midi. La salle reprend son rythme, accueillant plus de 150 événements par an.

Dimanche 8 décembre : Les Toy Dolls en concert au Bikini de Toulouse !

Une première partie consacrée à la médiation :

Un échange entre structure et étudiant.e !

Travaillant depuis quelques mois pour le lieu, je n’ai donc pas eu besoin d’acheter ma place (environ 27€ ce qui s’avère difficile pour un.e étudiant.e) car l’établissement propose une sorte d’échange : tracter jusqu’à épuisement de la liasse de prospectus donnée et en contrepartie on reçoit une invitation pour le concert de notre choix, avec accord de la responsable. Un échange plutôt avantageux et des expériences de médiation en bonus !

Une stratégie pour cibler un public

Le Bikini ouvre ses portes à 20h, il faut y être un quart d’heure avant afin de rentrer par la porte de service et réceptionner les flyers à distribuer pour la suite.
Ceux que l’on a à distribuer concernent généralement des concerts prévus dans le mois suivant mais surtout ils sont ciblés. C’est-à-dire que pour un concert de punk, les flyers à distribuer ne concernent pas un concert de techno pour le mois à suivre, et restent dans la variété/le registre proposé. Ce soir-là, c’était pour le concert des Wampas, un groupe de punk rock français. C’est tout naturellement que la grande majorité des personnes acceptant mon flyer lâchait un « Ah oui bien sûr! » ou le refusait en me notifiant qu’ils avaient déjà acheté la place.

Le contact avec le public pendant la distribution

Le public était en moyenne âgé de 35 à 60 ans, majoritairement des rockers et punks, des familles s’y étaient rendues également, par nostalgie de l’époque et parce qu’ « In Bikini dura rock ! », fameux slogan de l’établissement.
Comme le public et les flyers étaient en concordance, une heure suffit à écouler le stock, ce qui me permet d’accéder au concert.

Une première partie : Brassen’s not dead

Brassen’s not Dead est un groupe de punk rock français, originaire de Toulouse, en Haute-Garonne, qui a débuté en 2005.
La première partie n’a pas attiré la foule, la moitié du public arrivant à 20h30, soit pendant la première partie. Les personnes ne semblaient pas fortement intéressées par ce groupe et préféraient se diriger vers le bar.

Un concert attendu !

The Toy Dolls est un groupe de punk rock britannique, originaire de Sunderland, en Angleterre. Formé en 1979, ils jouent leur tout premier concert le 20 octobre de cette même année. Des membres fondateurs des Toy Dolls, ne subsiste que son leader Olga, mais le groupe a réussi à se renforcer grâce à de nouveaux membres. Il faut savoir que le chanteur principal a aujourd’hui 57 ans, ce qui explique en grande partie l’âge moyen du public !

Malgré que le concert ne soit pas complet, énormément de personnes étaient présentes, principalement des bandes d’ami.e.s quarantenaires!
Le concert commença avec une des plus connues de leurs chansons, électrisant la salle. Enchaînant les solos de guitare pendant que le public enchaînait les bières, l’ambiance montait petit à petit pour connaître son acmé en milieu de concert avec un grand pogo si propre au punk rock!
C’était beau à voir et ressentir tant le public connaissait quasiment toutes les paroles par cœur. De plus, la salle du Bikini offre une acoustique et un système de son très appréciables qui fut soulignés par bons nombres de personnes à la sortie !

Mon ressenti personnel…

La médiation du Bikini était stratégique et semblait bien rodée : le public ciblé était au rendez-vous et la distribution de flyer suivait cette logique.
A l’intérieur était proposé des goodies, vêtements et autres accessoires à l’effigie des artistes sous une licence certifiée mais aussi des ventes du Bikini, et cet alliage des deux eut le résultat escompté : beaucoup de ventes et donc de promotion du lieu hors enceintes !
Du fait de la moyenne d’âge du public, j’ai constaté moins de débordements et de ce fait d’interventions des vigiles contrairement à d’autres types de concert.
L’ambiance semblait nostalgique pour beaucoup et de bonne camaraderie !

Artiste : Chester