Gate 22 Le musée d’Arts et Design Numériques en réalité virtuelle.
Un projet qui a pour but de populariser l’art numérique dans le monde.
GATE 22 n’est encore qu’à l’état de site internet projet, mais ce qui en rend compte pourrait bien constituer une révolution dans le monde la culture et du numérique. s
Pour ce faire, il est accompagné par “Le starter” un programme de pré-incubation d’entreprises destiné à des porteurs de projets innovants. Depuis 2014, ils en ont accompagnés plus de 70 dans leur lancement pour un taux de 87% de sortie positive à l’issue des 4 mois, s’appuyant sur un cercle de plus de 75 experts et sur des partenaires solides. Situé à Toulouse, l’un de ceux-ci n’est autre que la Région d’Occitanie, soutenant également le projet GATE 22. Pour finir, le dernier soutien du projet se trouve être “la Mêlée Numérique”, premier réseau d’experts du numérique en Occitanie. Créée en 2000, l’association travaille sur les nouveaux usages du numérique et de l’innovation sur toutes les régions. De nombreux acteurs annoncent à GATE 22 de beaux jours si celui-ci aboutit.
Ils proposeront un espace physique et virtuel où les artistes pourront partager leurs œuvres de VR (virtual reality), permettant au public de découvrir de nouveaux médias. Le but de ce projet étant d’offrir une expérience inédite au public tout en favorisant la venue de nouveaux artistes et de leur travail (sculpture, peinture, vidéo, musique, etc.). Ainsi, le site nous annonce qu’il est temps d’explorer l’art autrement, d’une manière plus immersive et innovante en créant un espace muséal inédit. Grâce à la réalité virtuelle, les œuvres numériques devraient atteindre leur vrai potentiel, forçant le spectateur à oublier ses références, bousculer ses repères et à les découvrir sous un nouvel angle. Nous vous laissons découvrir la démonstration de leur exposition constituée de 3 “expériences” conçues par des artistes pour interroger notre vision de la réalité : INTROSPEXION.
Le monde qui nous entoure est-il une simple illusion, une construction de l’esprit ?
Le site nous propose de ne plus simplement être des visiteurs, mais des acteurs découvrant l’art sous une toute nouvelle forme immersive, en “vivant” ces œuvres. Pour ce faire, ils proposeront au public de ne jamais voir la même exposition. Celle-ci changera à chaque nouvelle visite.
En outre, les mots caractérisant le projet étant la collaboration et la co-réalisation, le site cherche des lieux-partenaires pour accueillir en physique les collections proposées à condition de disposer de supports techniques. Ainsi, ils espèrent trouver des lieux conventionnels, mais aussi des entreprises. Dans ceux déjà trouvés, nous retrouvons le DAVIS MUSEUM BARCELONA en Espagne, ainsi que le HARDDISK MUSEUM, musée d’art numérique présenté en Uruguay.
La plateforme a pour but d’accueillir des artistes du monde entier. Grâce au numérique, les barrières sont presque toutes levées ce qui permet une grande diversité dans la proposition artistique. De plus, des artistes de tous types sont conviés : designers, architectes, sculpteurs, vidéastes, plasticiens et musiciens. Permettant ainsi de renforcer les liens à l’international. Le but était également pour les artistes de stimuler leur création artistique grâce à ce nouvel outil.
Enfin, pour guider les publics dans cette expérience déroutante, des médiateurs seront présents en amont pour présenter l’expérience. Pendant celle-ci, un guide intégré au contenu sera présent. Puis, à la fin, un espace prévu pour un « atterrissage en douceur” est conçu pour que les publics puissent échanger entre eux.
D’un point de vue budgétaire, chaque artiste sera rémunéré pour son travail sur une base des droits d’auteur qui seront comptabilisés à chaque visionnage de l’œuvre ainsi que grâce à la vente de produits dérivés.
Un avis Critique ?
L’un des points négatifs est que dû à son statut de “projet” nous n’avons pas beaucoup de représentations ni de formes concrètes de celui-ci, malgré le fait qu’il semble avoir été bien pensé. Du reste, le projet reste accessible aux personnes âgées de 10 ans minimum, il est adapté aux personnes à mobilité réduite mais déconseillé aux personnes non-voyantes et à celles atteintes d’épilepsie.
En revanche, si le projet voit le jour, il s’agira de l’un des premiers musées “verts”. Effectivement, ne nécessitant pas de grandes surfaces et occasionnant peu de transport, son installation est facilitée et demande moins d’agents pollueurs même si l’équipement numérique et l’énergie produite pour l’alimenter restent conséquents. Mais les dépenses énergétiques seront moindres par rapport à d’autres expositions.
ROSE Mélissande – M1 MEV