Quand les jouets s’animent et que la magie commence…
Qui peut ne pas s’émerveiller quand les jouets de son enfance prennent vie ? À l’image de ce que les films “La nuit au musée” nous proposent, c’est à la Rochelle que ce miracle à lieu.
Deux vastes salles d’exposition sur plus de 1800 m² qui proposent, tous les jours de l’année à leurs visiteurs, plus de 300 personnages en mouvement : automates anciens, contemporains, vitrines animées, scènes historiques reproduites… Pour le bonheur de tous.
Vous trouvez dans la salle des automates une reproduction à grande échelle du quartier de Montmartre qui prend vie sous vos yeux. Peintre ou encore musiciens y sont représentés par des automates dans une ambiance des années 1900.
Enfin, dans l’autre salle consacrée expressément aux modèles réduits, beaucoup de reconstitutions sont installées et animées : automobiles, bateaux anciens, communes de France, … Ou encore par un spectacle son et lumière sur les grands moments de la navigation. La Rochelle en est un haut lieu après tout !
REMISE EN CONTEXTE
Le musée des automates et des modèles réduits de la ville est l’un des plus importants de ce type à l’échelle régionale grâce à sa surface, mais aussi par le nombre d’objets exposés.
Ce lieu à vu le jour en 1987 celui-ci a été implanté dans le quartier des Minimes de La Rochelle, issue exclusivement de collections privées. C’est le plus grand espace muséographique régional de son thème. Enfin, celui-ci est ouvert toute l’année avec une moyenne de 50 000 visiteurs.
Tous les ans, de nouvelles pièces viennent affiner le puzzle de ces arts, aujourd’hui quelque peu à l’abandon, donnant également lieu à de nouvelles mises en scène empreintes de magie.
RETOUR CRITIQUE
Bien que celui-ci soit cher à mon cœur, ayant marqué mon enfance comme ceux d’un bon nombre d’enfants. Je dois bien avouer qu’aujourd’hui celui-ci n’est pas sans failles.
Avant-gardiste pourtant, il fascinait par ses mises en scène et ses éléments muséographiques. Mais maintenant on peut sentir que celui-ci s’est peut-être reposé quelque peu sur sa notoriété. J’y reviens adulte, et rien n’a changé grâce aux smartphones qui ont remplacé les vieilles caméras des visiteurs.
Le seul dispositif de médiation qu’il peut y avoir est avant tout sur des écriteaux, ou bien des boutons sur lesquels appuyer pour lancer soit même la scène. Bien que ce dispositif fonctionne encore très bien, j’ai l’impression que c’est un lieu qu’on ne visite qu’une seule fois. Pas d’exposition secondaire, pas de prise de partie, pas de revendications, pas d’animations… Les visiteurs déambulent dans ses pièces, livrés à eux-mêmes dans une démonstration d’objets posés dans une jolie muséographie sans grandes intentions comme il pouvait se faire aux débuts de celle-ci. On aimerait peut-être voir au moins quelques activités menées par un médiateur, mais même le spectacle naval est automatisé pour tourner seul et se répéter.
Il s’agit tout de même d’un très beau musée où tous ces jouets prennent vie pour le bonheur des petits et des grands. À ne pas négliger lors de votre visite de la ville.
