Une exposition d’art entièrement dédiée aux chats : vous en rêviez ? Ils l’ont fait.
Et tout ça, c’est grâce à l’exposition numérique « Les chats dans l’Histoire de l’Art » proposée par l’Universal Museum of Art (UMA). L’organisme se targue de proposer des évènements qui seraient impossible à créer dans la réalité. L’exposition, dédiée aux jeunes comme aux adultes, nous fait (re)découvrir notre compagnon félin depuis les tableaux antiques à ses représentations les plus modernes pour une belle rétrospective dans l’histoire de l’art. Pour tous les amoureux des chats mais aussi pour tous les curieux !
Une belle scénographie possible grâce au numérique
L’avantage avec le virtuel, c’est que tout semble possible : on peut donc réunir des portraits et tableaux venant des 4 coins du monde dans de grands halls épurés et ainsi retracer la place de nos amis félins dans l’art et la société depuis l’Egypte antique.
L’exposition, qui prend place sur 3 étages, est divisée par thématiques. Une visualisation 3D du plan nous permet une vision claire de l’ensemble. On remarque également que l’architecture des salles change selon les époques en fonction du courant artistique concerné. Ainsi, le premier étage affirme son caractère antique par les colonnes romaines tandis que le second se situe résolument dans la Renaissance par les dorures caractéristiques autour des tableaux, les cheminées et les formes du mobilier.
Au commencement de notre visite, on descend des escaliers. Les œuvres sont éclairées par des lampes, les ombres sont modélisées de manière attendue, on aperçoit l’exactitude du reflet à travers des miroirs … rien n’est laissé au hasard dans la conception numérique de l’exposition. Cela la rend plus réelle à nos yeux tatillons et l’effet est des plus agréables.
Une prise en main globalement satisfaisante
La prise en main de l’outil permet au spectateur de maximiser son expérience, surtout dans une exposition numérique. Cet enjeu est donc capital ! Ici, la prise en main est globalement instinctive.
Parfois, un message est proposé pour expliquer (ou pour rappeler) au spectateur qu’il peut interagir avec les œuvres en cliquant dessus. Une page apparait alors une fois que le spectateur clique sur l’œuvre. Elle présente un contenu riche en informations qui décrit à la fois l’œuvre et son artiste, mais aussi son contexte historique. Sur cette page, on peut également zoomer sur le tableau en question pour en percevoir les détails à gauche.
Lorsqu’on explore les salles, un bandeau en bas de l’écran résume toutes les interactions possibles une fois dans une salle. Grâce à la carte en bas à gauche, on peut directement se promener dans les étages qui nous intéressent ou bien vagabonder dans la salle actuelle.
Pour se faire, il suffit de cliquer enfoncé avec la souris et de la tourner pour avoir une vision de la pièce, regarder à droite, à gauche, ou bien se retourner. Cette prise en main me semble difficile aux premiers abords. Il suffit d’y aller de manière délicate en cliquant enfoncé et en tournant la souris légèrement vers l’endroit souhaité sans quoi on risque de faire un tour complet ou d’aller trop vite ce qui est désagréable pour l’œil et pour la qualité de la promenade.
Bien entendu, des boutons apparaissent sur l’image quand on tourne et qu’on explore ; lorsqu’on clique dessus, on avance dans la salle. Chaque salle peut également emmener aux autres lors de l’exploration. Le bandeau nous donne aussi la possibilité de zoomer ou de dézoomer si on le souhaite. L’UMA semble vouloir également proposer une fonction VR pour aller plus loin grâce à un casque de réalité virtuelle et ainsi vivre une plus grande immersion dans l’exposition. Elle propose également une visite audio guidée. Cependant, ces options ne sont pas encore disponibles.
Alors, on en pense quoi ?
L’UMA nous propose une exposition au sujet à la fois banal et atypique. Cette exposition ludique arrive cependant à faire passer beaucoup d’informations et d’explications intéressantes. Une fois habitué.es à sa prise en main, on passe un moment très agréable et surtout, on apprécie tous les efforts de modélisations. On attend aussi avec impatience la possibilité de faire la visite audio-guidée. Une seule chose à dire en attendant : « Chat-Pot » , l’UMA !