Remonter le temps grâce au patrimoine scientifique
La fermeture des lieux culturels et artistiques ne rime pas avec délaissement du public. L’Université fédérale de Toulouse l’a bien compris et continue de fournir des ressources aux assoiffés d’expositions. Ceux qui aiment les objets étonnants, l’histoire des sciences ou plus généralement la conservation du patrimoine, seront heureux de découvrir l’exposition virtuelle en ligne « Retour vers le futur » : des dizaines d’instruments, des écrits et des témoignages locaux classifiés, répertoriés et expliqués. C’est par ici : http://expositions-virtuelles.univ-toulouse.fr/expos/retour-vers-le-futur
PATSCTEC Midi-Pyrénées, au service du patrimoine local
« En ce début du XXIe siècle, il apparaît nécessaire de sauvegarder ce patrimoine en le replaçant dans le cycle de l’innovation qui l’a vu naître. »
Mission PATSCTEC
La mission de sauvegarde du patrimoine « PATSCTEC » (« Patrimoine scientifique et technique » contemporain) existe depuis 2004. A l’initiative du ministère de la Recherche et mise en place par le Musée des Arts et Métiers, elle a pour objectif de sauvegarder et de valoriser le patrimoine scientifique et technique, qu’il soit matériel (instruments, outils, documents) ou immatériel (témoignages). Pour une meilleure gestion et harmonisation, ces missions sont gérées régionalement.
Ce patrimoine, à la fois scientifique mais également historique, constitue un assortiment d’indices (dont les plus vieux ont 80 ans) qui témoignent eux-mêmes de l’évolution de la recherche et de l’acquisition des savoirs. L’objectif est également culturel car la finalité de cette conservation est l’exposition de ce patrimoine aux générations présentes et futures.
« Sensibiliser », « valoriser », « encourager ».
Mission PATSCTEC
Parmi les collaborateurs de la mission dans l’ancienne région Midi-Pyrénées, il est possible de citer l’Observatoire de Toulouse ou l’Université de Toulouse III Paul Sabatier par exemple. Il s’agit principalement d’organismes de recherche, d’entreprises ou de CCSTI (Centre de culture scientifique, technique et industrielle).
Une exposition variée et facile d’accès
Que vous aimiez les sciences ou non, ces outils et ces bijoux d’ingénierie ne peuvent pas vous laisser indifférents. L’exposition recense des dizaines d’instruments qui ont servi à faire avancer la compréhension des sciences, réparties selon 9 domaines dont l’astronomie, l’informatique ou bien les OSNI (objets scientifiques non identifiés).
Parmi des objets connus comme les disquettes d’ordinateur, il est aussi possible d’observer des objets improbables comme un redresseur au sélénium triphasé : n’ayez pas peur de cliquer sur cet objet, vous y trouverez une description détaillée. C’est un point fort de l’exposition : elle met tout en œuvre pour informer le spectateur du mieux possible tout en le guidant. L’interface est parfaitement organisée ce qui encourage le visiteur à vagabonder parmi les instruments et les fiches qui les accompagnent : un menu, un onglet, une photo et vous y êtes ! Sobre mais efficace.
La seule déception que le spectateur pourrait avoir est de ne pas contempler ces engins en vrai, face à lui, pour en mesurer leur allure. Les images amenuissent grandement l’impact visuel, mais c’est la pandémie qu’il faut blâmer et non l’exposition.
Si vous préférez écouter des chercheurs expliquer leurs travaux ou contempler des schémas qui ressemblent à de véritables œuvres, cela est tout à fait possible. Certaines rubriques proposent des témoignages de chercheurs ou bien des pages de manuels de travaux pratiques. Pour chaque item exposé, une fiche explicative très détaillées est accessible. En plus de connaître les mensurations de l’objet, vous pourrez découvrir toute son histoire et la façon dont on l’utilise.
Qu’attendez-vous pour cliquer ? C’est toujours ici : http://expositions-virtuelles.univ-toulouse.fr/expos/retour-vers-le-futur