Projection de films à travers les yeux de M. Élan.

Les Vidéophages

Il y a énormément de films au cinéma et certains sont visuels. L’association “les Vidéophages” organise des programmations alternatives et agréables à partager. Elle propose une projection un lundi par mois dans différents endroits, comme une salle des fêtes, un cinéma ou un bar à Toulouse. Une dizaine de courts-métrages sont projetés le soir, la séance dure généralement environ une heure dix. Elle peut être suivie d’un débat.

© association les vidéophages

 Qui est M. Élan?

Active depuis 1996, l’association a ouvert ses portes en 2003. Depuis, elle a organisé quantité d’événements. Dans la programmation, il y a la projection de courts-métrages qui sont toujours qui sortent de l’ordinaire. Les genres cinématographiques sont divers : futuristes, fictionnels, expérimentaux ou avec effets spéciaux. Ils sont réalisés par des amateurs, des professionnels ou des étudiants en audiovisuel. Les étudiants, qui ont envie de participer à ce projet, peuvent proposer des films, même étrangers, qui constitueront le programme mensuel. La projection permet de s’immerger et d’échanger des critiques constructives afin de s’améliorer. Les réalisateurs et équipes des films peuvent échanger des outils, des techniques, en repérer de nouvelles et essayer de comprendre les histoires racontées. Voilà ce qui intéresse l’association et ce qu’elle essaie de développer. 

Un autre point important est le regard que l’on porte sur son film, et l’introspection qui s’en suit pour l’équipe du film, cela permet d’évoluer, de se motiver, de faire des découvertes, de donner envie de tourner différemment. Par ailleurs, le regard que l’on porte sur une projection amène une réflexion, parfois politique, notamment grâce aux débats, ainsi que des idées grâce aux films de qualité projetés.

Mais que se passe-t-il lors de ces rendez-vous mensuels ?

Il y a des projections de courts-métrages, tel que des documentaires, des films insolites, des histoires futuristes et fictionnelles… Cela permet de faire de belles découvertes. La première action de l’association est de projeter des courts-métrages, pas de films commerciaux mais plutôt ceux de personnes voulant s’exprimer sur un sujet, de réalisateurs indépendants, des étudiants ou des vieilles vidéos de famille

Que fait M. Élan ?

D’une part, il y a les projections de courts-métrages un lundi par mois et de films pour enfants. D’autres part, il y a des partenariats qui se créent,selon la demande, avec des festivals, par exemple sur festival “faites de l’image”, le festival “Résistances”, sur les courts-métrages. L’association mène également une action pédagogique de l’école primaire jusqu’au collège sur les techniques de lecture des images, leur représentations mentales, les discours, il y a des concours avec des prix à la clef, mais ceci est expérimental. ?

Événements de l’association :

– Le festival « Faites de l’image », qui existe depuis dix-huit ans (2002) dure deux jours, le premier week-end de juillet à Toulouse.

– Le « Vidéobus » qui peut accueillir 20 personnes se déplace depuis 2010 dans le département 31.

– Le « Ciné Tambouille » a été créé en 2016, il projette des courts-métrages en lien avec la cuisine, il propose également des ateliers de cuisine.

La pédagogie, kézako ?

– « Bulles des courts »

Il s’agit d’ateliers qu’elle organise dans des établissements scolaires allant de la primaire au collège sur le thème du montage, des techniques, du tournage de films, etc., afin de transmettre ce savoir aux jeunes.

– Culture justice

Depuis 2014, l’association La Trame est financée la DRAC Occitanie dans le cadre d’un partenariat. Les activités ont lieu dans les prisons du département 31. Des ateliers de montage de films sont organisés en lien avec la justice et la prison.

Que fait l’association Sens Dessus Dessous ?

© association sens dessus dessous

Le but de cette association est de rendre le cinéma accessible grâce au sous-titrage. Elle fait notamment du sous-titrage technique, aussi appelé Version Sourde et Malentendante (VSM) . Il y a deux types de sous-titrages : le sous-titrage classique et le sous-titrage VSM que l’association réalise elle-même. Lorsque des débats sont organisés en LSF, ce sont les interprètes bénévoles de l’association qui interviennent. Le but est de proposer une accessibilité pour que tout le monde soit sur un pied d’égalité et que les débats et les échanges soient possibles autour de la philosophie du cinéma. De nombreux évènements ont déjà été organisés, notamment lors de festivals comme “Cinélatino”, “Résistance”, etc. Parfois, des partenariats sont établis avec des entreprises et des associations concernant les projections cinématographiques.
Un autre objectif de l’association est d’assurer l’accessibilité pour le public sourd, notamment en lui proposant de participer à des tournages et en lui faisant découvrir le monde du cinéma à travers des ateliers motivants qui favorisent l’ouverture d’esprit. De même, l’activité de l’association permet au public entendant de prendre plaisir à découvrir le cinéma du monde sourd.

La médiation dans tout ça

En tant que médiateur, je prends du recul sur le travail des associations Vidéophages et Sens Dessus Dessous. Il pose son regard sur la collaboration entre l’association Les Vidéophages et celle de Sens Dessus Dessous. Il est important de participer au sein de l’association Les Vidéophages pour s’imprégner et apprendre de leur travail. L’association Sens Dessus Dessous fournit les sous-titres. C’est un véritable plaisir de réfléchir, de participer et de se sentir à égalité grâce aux Vidéophages. Ils organisent une projection par mois, quel bonheur ! C’est l’occasion de respirer, de marcher, de sortir. Le public découvre des films superbes : des films militants, des films qui font prendre du recul, parfois sur le thème de la souffrance, des films dans lesquels les personnages expriment ce qu’ils ont dans le ventre. Parfois, il y a même des films sur la surdité que je n’ai jamais vus et que je trouve particuliers et agréables. C’est génial. Ils gèrent tout cela très bien. Parfois, même les lieux choisis sont étonnants. Ce ne sont pas des salles classiques où il faut être sérieux et bien se tenir. Ils sont très flexibles et tentent de s’adapter aux différents besoins. Ça me plaît beaucoup. Ils s’adaptent dans le but d’inclure. Voilà le style de l’association.

info pratique :

site: lesvideophages.free.fr/

facebook: www.facebook.com/asso.lesvideophages/

site: www.sensdessusdessous.org/

facebook: www.facebook.com/sdd.asso/