Musée Goerges-Labit : Arts d’Asie et Antiquité égyptienne
Le musée Goerges-Labit accueille actuellement l’une des plus belles collections françaises d’art oriental ainsi qu’une collection d’antiquités égyptiennes. Goerges Labit a conçu ce musée en 1893 pour rassembler des objets de collections qu’il accumulait au cours de ses voyages. Il était passionné d’ethnologie, d’histoire de l’art et d’histoire de la religion. Mais la collection actuelle a été enrichie de pièces asiatiques et de la collection égyptienne qu’en 1948. A cette date, le musée avait déjà été légué, en 1899, à la ville de Toulouse, par le père de Goerges Labit à la suite de son décès. Le bâtiment a été conçu avec une architecture d’inspiration mauresque dans le style des villas exotiques qui étaient à la mode à l’époque.
Aujourd’hui, les collections sont visibles sur deux étages du musée. Au premier étage, nous retrouvons l’art asiatique et au sous-sol, nous retrouvons la collection égyptienne.
La collection orientale : Elle provient de différents pays tels que le Japon, la Chine, l’Asie du Sud-Est, l’Inde, le Tibet et le Népal. On y retrouve des objets d’utilisations quotidiennes ainsi que des sculptures emblématiques de la culture asiatique et notamment de la religion. Puis, il y a aussi une collection de 42 estampes rangées dans des tiroirs libres d’accès.
La collection égyptienne : On y retrouve aussi des sculptures de différentes tailles et matières qui représentent la culture égyptienne (religion, quotidien…). Ainsi que des stèles, des sarcophages, des amulettes et une momie.
La médiation :
Lorsque l’on arrive dans le musée, nous sommes accueillis par des personnes travaillant aux vestiaires du musée qui nous présentent rapidement les collections. Des petits livrets d’explications sur les estampes sont en libre-service dans le musée pour accéder à des informations sur ce qui est présenté. Ensuite, nous pouvons retrouver le programme du musée qui présente différents événements organisés autour du thème de l’Asie tout au long de l’année : des soirées, des nocturnes, des ateliers, des activités et des visites commentées permettent de découvrir les collections et les Arts de l’Asie sous différentes formes.
Le point faible de l’exposition était la disposition des estampes. Elles étaient, chacune, rangées dans différents tiroirs sous d’autres œuvres exposées. C’est un inconvénient car cette disposition ne met pas en avant les œuvres, il faut aller les chercher pour les voir. Il n’y a pas de recul possible ni de vue d’ensemble. Mais cela peut être perçu comme un avantage car ça permet de se focaliser sur une estampe en particulier pour prendre le temps de la regarder. En revanche, en vu du grand nombre disponible, on peut se voir vite découragé par la disposition. D’autant plus que les œuvres sont installées dans des tiroirs proches du sol, cela implique que le spectateur doit se baisser et cela ne plait pas forcément à tous.
Malgré cela, l’exposition est intéressante et se visite assez rapidement. La localisation du musée, un peu excentré, régule le flux de spectateur et permet de profiter pleinement des collections sans qu’il y ait une foule de personnes.